✨CHRONIQUE ✨ La Passe-miroir - Les disparus du Clairdelune - Christelle Dabos

Résumé

Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours périlleuse, pourra-t-elle compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions des personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d'une redoutable vérité.

Ce que j’en ai pensé 

Une chose est claire : j’adhère complètement à l’univers créé par Christelle Dabos. Plus j’avance, plus je me régale. Si le tome 1 m’avait convaincu, le tome 2 n’a fait que confirmer ma première impression. L’histoire est toujours aussi prenante, peut-être même plus. Les rebondissements sont intelligents et l’intrigue nous laisse en haleine. On n’a plus qu’une hâte : lire le troisième tome.  Les personnages, sous la plume plus toujours plus affutée de l’auteure, évoluent. Ophélie, dont le courage couvait dans le 1^er tome, montre un caractère affirmé malgré tout ce qu’elle subit. Elle mûrit au fur et à mesure de l’histoire. Et c’est ce qui lui fallait. Thorn, s’il reste fidèle à lui-même, évolue aussi et on sent poindre de nouvelles perspectives dans ce personnage qui ne donnait pas envie mais auquel, on s’attache malgré tout. Leur couple atypique donne lieu à plusieurs scènes drôles et très réussies. Berenilde et Roseline sont fidèles à elles-mêmes mais une fois encore, Christelle Dabos fait en sorte que le lecteur continue tout au long du livre à s’attacher à elles. Quant à l’intrigue, elle est parfaitement menée. On en apprend un peu plus sur les esprits de famille à travers Farouk et son livre et on se questionne sur Dieu. Ce tome répond à beaucoup de questions mais laisse la place à la suite de cette intrigue dans un tome 3 qui s’annonce explosif.

Comme dans Les fiancés de l’hiver, Les disparus du Clairdelune a parfois des airs de poésie. L’écriture sensible de l’auteure donne en effet parfois cette impression. En cette période particulière de confinement, cette histoire m’a permis de m’évader complètement. Quand je lisais, j’étais dans le monde imaginée par Christelle Dabos. Son écriture délicate et sans excès m’a emmené ailleurs ; pendant ces moments de lecture, je ne pensais qu’à Ophélie et Thorn ou Archibald (il est quand même génial ce personnage) et à ce qui allait leur arriver. Tout ce qui se passait ailleurs était oublié, pour un temps du moins. J’ai fini le tome 2 avec une seule idée : lire la suite. Et je n’ai pas eu cette envie avec tous les livres à plusieurs tomes que j’ai lus. Pour le 3, je me suis forcée à attendre un peu. Mais que ça a été dur !!